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Géricault, (Les Carnets de Chantilly), 2018, 96 p., 50 ill. - Les Carnets de Chantilly
Figure éminente du romantisme, surtout connu en tant que peintre du cheval, Théodore Géricault (1791-1824) meurt à trente-deux ans, plus jeune que Raphaël ou Watteau, laissant une production lithographique qui compte parmi les plus grands chefs-d'œuvre du XIXe siècle. Formé par Carle Vernet, Guérin et l'École des beaux-arts, ayant copié les maîtres au Louvre, Géricault échoue au prix de Rome en 1816, mais se rend à ses frais en Italie. Il introduit dans son œuvre l'actualité contemporaine : libéral, il montre les souffrances des soldats de l'Empire, critique le régime de la Restauration avec son Radeau de la Méduse (Salon de 1819), s'intéresse à la question de l'esclavage. Durant ses séjours à Londres en 1820-1821, il dénonce dans ses lithographies la réalité sociale des débuts de la révolution industrielle. Les poèmes de Lord Byron inspirent sa production orientaliste, dominée par son amour du cheval. Le musée Condé à Chantilly conserve une collection presque complète de ses lithographies, acquise en 1866 par Henri d'Orléans, duc d'Aumale (1822-1897), donateur de Chantilly à l'Institut de France.
Référence : 50275.
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