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Bordeaux. Saint-André Primatiale d'Aquitaine, (la grâce d'une cathédrale), 2017, 480 p. -
Le premier grand ouvrage de référence sur la cathédrale de Bordeaux depuis 1963. Un reportage photo inédit qui permet aux Bordelais une redécouverte de leur cathédrale. Consacrée en 1096 par le pape Urbain II, la cathédrale Saint-André est un édifice à l'architecture composite, qui combine une vaste nef unique romane (la plus monumentale de l'Ouest au XIIe siècle) avec un splendide chœur et un chevet gothiques réalisés aux XIIIe et XIVe siècles. Pour lier les deux parties de l'édifice, un transept irrégulier et complexe qui n'a pas encore livré tous ses secrets. Une majestueuse façade nord, composée de deux portails chefs-d'œuvre de la sculpture gothique, dont le riche portail Royal, entièrement rénové en 2015. Au XVe siècle, est construite la tour Pey-Berland, un des premiers clochers-tours flamboyant de France. Au Moyen Âge, Saint-André s'affirme comme la Primatiale d'Aquitaine, au détriment de sa rivale Bourges. Le rôle de l'archevêque Bertrand de Got, futur pape Clément V (en 1305), est primordial. Dans les grandes heures de la cathédrale : le mariage d'Aliénor d'Aquitaine avec le futur roi Louis VII en 1137 et le mariage franco-espagnol de Louis XIII en 1615. Le XIXe siècle a été marqué par plusieurs restaurations, l'agrandissement du côté sud et le remaniement du quartier avec la démolition du cloître. Depuis 1995, d'importantes restaurations sont menées, l'État investissant plus d'un million d'euros par an dans les travaux. Classée au Patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1998, la cathédrale a retrouvé une place au cœur de la ville de Bordeaux : les réaménagements urbains successifs (parvis, tram) ont fait de Saint-André et de la tour Pey-Berland qui la jouxte un nouveau point de convergence urbaine.
Référence : 49631.
Français
85,00 €
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