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La Fontaine de Loulié au Puy d'Issolud. Le dossier archéologique du siège d'Uxellodunum, (Bibracte 23), 2013, 176 p., 87 ill., 16 pl.

La Fontaine de Loulié au Puy d'Issolud. Le dossier archéologique du siège d'Uxellodunum, (Bibracte 23), 2013, 176 p., 87 ill., 16 pl. - Bibracte

La prise d'Uxellodunum et la fin tragique de ses défenseurs, dont César fit couper les mains, constituent l'un des derniers épisodes marquants de la guerre des Gaules. En 1866, Napoléon III indiquait dans son Histoire de Jules César que "les fouilles faites au Puy d'Issolud, en 1865, ne laissent plus aucun doute sur l'emplacement d'Uxellodunum ". Cette affirmation n'a pourtant pas coupé court à une controverse qui occupait les érudits du Lot depuis la Renaissance, bien au contraire. La chute de l'empereur vit la remise en cause de l'ensemble de son œuvre, y compris en matière d'archéologie, domaine dans lequel il avait été particulièrement actif en contribuant par son enquête sur les guerres césariennes à en faire une discipline scientifique à part entière. Pourtant, l'inventeur du site, Jean-Baptiste Cessac, et les sapeurs du Génie mobilisés par les fouilles impériales avaient mis au jour des vestiges qui correspondaient parfaitement à la description du De Bello Gallico. Cet ouvrage propose une révision complète du dossier. Il s'appuie sur une enquête menée d'abord dans les archives et les réserves de musées, puis sur le terrain de 1997 à 2005. Le site avait sombré dans l'oubli et son débroussaillage révéla un terrain totalement miné par les fouilles anciennes – à celles des années 1860 avaient succédé des recherches de longue haleine dans l'entre-deux-guerres, restées quasiment inédites. Le réexamen mètre par mètre de ce terrain ingrat, mené avec le concours de nombreux spécialistes, a permis de corroborer les observations du XIXe siècle et de les préciser sur différents points. On a ainsi mis en évidence un sol de bataille affecté par un incendie et jonché de projectiles. On a aussi précisé le tracé du réseau de galeries percées par les sapeurs romains pour détourner l'eau de la source et on a pu montrer qu'une partie de celles-ci correspondait en fait à une contre-sape des assiégés. On a enfin recensé de très nombreux projectiles (comprenant plus de 1250 pointes de flèche et près de 100 carreaux de catapulte) et suffisamment d'éléments archéologiques de toute sorte pour montrer que l'épisode violent qu'avait connu la source s'était bien déroulé en plein Ier siècle avant notre ère. Au total, c'est une pièce essentielle du dossier archéologique des guerres césariennes qui est livrée ici et qui permet une relecture féconde des sources littéraires.
Référence : 45009. Français
35,00 €
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