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Le nazisme et l'Antiquité, 2012, 660 p. -
Une étude magistrale, qui montre comment l'appropriation de l'Antiquité par les nazis visait à reconstruire l'identité bafouée d'une Allemagne humiliée par le traité de Versailles. « Nous n'avons pas de passé », affirme Hitler, qui déplore que les archéologues SS s'obstinent à fouiller les bois de Germanie pour n'y exhumer que des mauvaises cruches. Le passé de la race, celui qui doit remplir de fierté les Allemands, se trouve en Grèce et à Rome. Quoi de mieux que Sparte pour construire une société et un homme nouveaux ? Quel meilleur exemple que Rome pour édifier un Empire ? Quel meilleur avertissement que les guerres qui opposèrent la race nordique aux assauts de la Perse et de Carthage ? Le Reich a succédé à Athènes et à Rome dans ce combat racial millénaire, où il fait face aux mêmes ennemis et au même péril. L'auteur explore le cœur du projet totalitaire nazi : dominer le présent et l'avenir, mais aussi un passé récrit et instrumentalisé.
Référence : 43514.
Français
18,00 €