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Les noms latins d'astres et de constellations, 2010, réimp., 292 p. -
Cette somme imposante et importante aborde par le biais du vocabulaire tous les problèmes de fonds (problème de définition, de terminologie de sidus, stella etc.) Il n'existe pas, à proprement parler d'astronomie romaine, et le seul astronome connu à Rome (C. Sulpicius Galus, c. 170 a.C.) ne peut prétendre à être un scientifique. Les Romains sont débiteurs de la science grecque tant pour la théorie que dans les inventions pratiques (cadrans, horloges etc.). Il est plus juste de parler d'une astronomie « littéraire » (Hygin, certains passages de Virgile, commentaires des Phénomènes d'Aratos par Germanicus) et « philosophique » (Lucrèce, Martianus Capella). L'engouement des élites et du peuple romain pour cette discipline ne se démentira pas tout au long de l'histoire, car les applications pratiques de l'astronomie sont nombreuses : établissement d'un calendrier civil, repérage des levers et couchers stellaires pour l'agriculture, constructions de cadrans solaires.
Référence : 39939.
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