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Renseignement et espionnage dans la Rome antique, 2009, 528 p. -

Les activités de renseignement font partie intégrante de l'art de gouverner et, sans elles, les Romains n'auraient pas pu édifier et protéger leur empire. Même s'il ne séparaient pas les différentes fonctions du renseignement entre activités civiles et militaires, il n'en demeure pas moins qu'une grande partie de leurs activités de renseignement ressemblaient aux nôtres et qu'il est possible d'utiliser le concept moderne de cycle du renseignement pour les décrire. L'éventail des activités concernées est assez large : collecte de renseignements, contre-espionnage, infiltration, opérations clandestines, utilisation de codes et de chiffres, et diverses techniques d'espionnage. Toutes ont laissé des traces littéraires, épigraphiques et archéologiques qu'il est possible de suivre en partie. L'auteur retrace le développement des méthodes de renseignement romaines des débuts de la République jusqu'au règne de Dioclétien (284-305 après J.-C.), d'une forme embryonnaire et souvent entachée d'amateurisme jusqu'au système très élaboré d'Auguste et de ses successeurs. L'ouvrage est rythmé tant par des chapitres consacrés à l'étude de certains des échecs romains que par l'examen des réseaux de communication, des signaux de transmission, des activités d'espionnage, des opérations militaires et de la politique frontalière. C'est pourquoi les questions plus larges soulevées dans ce livre sont d'une pertinence immédiate pour le présent : bien que les méthodes de renseignement aient radicalement changé avec l'avènement de la technologie moderne, les principes restent étonnamment similaires. Les questions politiques essentielles portant sur la place des services de renseignement dans une démocratie et une république plongent leurs racines dans le monde gréco-romain.
Référence : 39067. Français
35,50 €
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