Le mobilier du Palais royal d'Ougarit, 2008, 393 p., 180 fig., 21 pl. coul. h.t. dt 83 photo. -

En 1939, C. Schaeffer commençait la fouille du Palais royal d'Ougarit, qui s'est achevée en 1955. Le matériel découvert dans cet ensemble exceptionnel est resté largement inédit. Ce volume de la série Ras Shamra-Ougarit, publié sous la direction de Valérie Matoïan, est le fruit d'une table ronde internationale sur Le mobilier du Palais royal d'Ougarit qui s'est tenue à la Maison de l'Orient et de la Méditerranée en décembre 2005. Cette rencontre marquait la première étape d'un programme de recherche pluridisciplinaire portant sur l'étude des objets mis au jour dans le complexe palatial de l'antique cité d'Ougarit (Syrie) à l'âge du Bronze récent. La ville, capitale d'un royaume levantin du même nom, représente aujourd'hui l'un des sites de référence pour l'étude de la civilisation urbaine et palatiale de l'âge du Bronze en Syrie, et le Palais royal appartient à l'un des complexes palatiaux les plus importants du Proche-Orient pour cette période. Le programme de recherche est développé dans le cadre de la mission syro-française de Ras Shamra-Ougarit, dirigée de 1999 à 2004 par Y. Calvet et B. Jamous et, depuis 2005, par Y. Calvet et J. Haydar. Il constitue également une opération spécifique au sein de l'Unité mixte de recherche 5133-Archéorient. Il a été entrepris sous la responsabilité de V. Matoïan, en 1999, en parallèle à l'étude architecturale du secteur palatial entreprise antérieurement par J.-C. Margueron et O. Callot. Cette première publication fait intervenir des membres de la mission qui ont la responsabilité d'études thématiques portant sur les découvertes faites sur l'ensemble du tell, dont celles de l'édifice palatial. C'est le cas de J. Gachet-Bizollon pour les ivoires, d'E. Dardaillon pour la métallurgie, d'É. Bordreuil pour la métrologie, de V. Matoïan pour les matières vitreuses et la céramique, ainsi que de A.-S. Dalix-Meier, R. Hawley, S. Lackenbacher, F. Malbran-Labat, D. Pardee et C. Roche pour les études épigraphiques. D'autres chercheurs ont apporté leur contribution sur des études spécifiques comme M. Al-Maqdissi (céramiques), C. Chanut et J.-C. Icart (étude des roches), B. Lagarce (objets avec inscriptions hiéroglyphiques), E. Vila (matières dures animales), Y. Coquinot, A. Bouquillon et A. Leclaire (analyses archéométriques au Centre de Recherche et de Restauration des Musées de France).