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ÉPUISÉ - Tombes et espaces funéraires de la fin de l'âge du Fer et du début de l'époque romaine à Nîmes (Gard), (MAM 24), 2008 519 p.
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ÉPUISÉ - Tombes et espaces funéraires de la fin de l'âge du Fer et du début de l'époque romaine à Nîmes (Gard), (MAM 24), 2008 519 p. - Monographie d'Archéologie Méditerranéenne - MAM

La question des pratiques funéraires à la fin de l'âge du Fer et au début de la période romaine (IIe et Ier s. av. J.-C.) est abordée à partir de l'analyse détaillée de vingt cinq sépultures issues d'une dizaine de sites fouillés à Nîmes entre 1989 et 2002 dans le cadre d'opérations d'archéologie préventive. Constituée au moyen de méthodes homogènes, adaptées à la caractérisation des gestes funéraires, cette documentation inédite permet de restituer les grandes lignes d'un système qui se met en place au cours du IIe s. av. J.-C. à partir des usages du second âge du Fer et se maintient sans modifications majeures jusqu'à la fin du Ier s. av. J.-C. La confrontation de ces nouvelles données avec l'ensemble du corpus disponible pour le Midi de la Gaule fait apparaître des disparités régionales et souligne l'originalité des ensembles nîmois. Divers indices (recrutement sélectif des espaces sépulcraux, fréquence des armes, caractère ostentatoire des pratiques et des tombes)permettent d'associer ce phénomène au développement d'une élite à la fois guerrière et foncière, bénéficiaire de l'essor économique et politique de l'agglomération nîmoise qui acquiert au cours de cette période le statut de capitale régionale. Dispersées dans la campagne, disposées bien en vue le long des voies au sein des terroirs cultivés, ces tombes s'apparentent à des petites chambre funéraires. Le défunt, presque toujours incinéré, est le plus souvent représenté dans la tombe par de rares petits fragments d'os épars. Le mobilier est disposé sur le fond de la fosse ou sur des dispositifs d'étagement en bois. Il comporte des éléments de l'équipement personnel du défunt, dont une partie est passée sur le bûcher, et surtout des vases pour le service de la nourriture et celui de la boisson. Les restes de faune, d'espèces variées (avec une prédominance du porc) sont présents de manière systématique. Une partie des dépôts a fait l'objet de diverses manipulations (bris, mutilations, déformations...), parfois suivie d'une dispersion, témoins des gestes complexes associés à l'étape de l'enfouissement dans la tombe. A partir du milieu du Ier s. av. J.-C., l'évolution est marquée par une simplification de cette étape et une présence plus importante des restes du défunt dans la sépulture.
Référence : 35925. Français Retour
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