Angkor, chronique d'une renaissance, 2000, 283 p. -

Et si Indiana Jones avait bel et bien existé ? Hypothèse séduisante à laquelle nous invite cet ouvrage passionnant qui se lit comme un vrai roman d'aventures. Angkor Vat, le Bayon, Banteay Srei, le Bapuon, tous ces temples aux couleurs exotiques, disparus de la mémoire cambodgienne pendant plus de trois siècles, doivent leur résurrection à des aventuriers conservateurs, les pionniers de l'École française d'Extrême-Orient. Bien sûr, on croise Malraux, Paul Claudel ou Pierre Loti. Mais ce sont d'abord de fortes personnalités moins connues du grand public que l'auteur exhume de l'oubli : Henri Marchal, par exemple, élu Khmer parmi les Khmers, ou Bernard-Philippe Groslier, rivé à sa tâche de bâtisseur malgré les tirs de roquettes ou les bombes au napalm des heures sombres du Cambodge. Documents, extraits de journaux intimes, rapports de fouilles, témoignages de proches émaillent cette véritable épopée.