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Aztèques, 2003, 472 p., 350 ill. coul., 100 ill. n. b., rel. -
Du début du XIVe siècle, après deux cents ans de migration, les membres de la tribu Mexica (ou Aztlan) aperçurent un aigle dévorant un serpent au sommet d'un figuier de barbarie. La légende disait que ce cactus avait poussé là où leur ennemi Cópil était tombé. Sur cet îlot marécageux, à plus de deux mille mètres d'altitude, ils créèrent en 1325 la ville de Tenochtitlan, qui domina bientôt toute l'Amérique Centrale. Le 13 août 1521, les troupes espagnoles de Cortès s'emparèrent de la ville, qui tomba sans résistance. Sa richesse et son réseau de canaux apparurent aux Espagnols comme une ville enchantée ; en moins de deux siècles, la civilisation aztèque avait réussi à être l'une des plus puissantes et brillantes de l'Amérique Précolombienne. Pourtant, il ne fallut que quelques années aux envahisseurs pour en faire disparaître les traces, qui ne commencèrent à réapparaître qu'à la fin du XVIIIe siècle, alors qu'on en avait oublié l'existence. Malgré cela, aujourd'hui encore, l'aigle et le cactus sont le symbole de l'identité mexicaine. Cet exceptionnel essor fut mené par quelques tlatoani –littéralement « celui qui a la parole » en fait chefs temporels et religieux– élus par leurs pairs. Leur capacité à assimiler les civilisations qui les avaient précédé sur le sol mexicain (Olmèques, Zapotèques, Mayas, Toltèques, Mixtèques...), leur donna les moyens d'une expansion qui en fit le plus puissant empire de la Mésoamérique. Au cœur de la cité, visible à des kilomètres, se dressait le Templo Mayor, pyramide à double escalier supportant un double temple, rasé par les Espagnols ; sur ses fondations, fut édifiée la cathédrale de Mexico.
Référence : 26499.
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