Durocortorum. La céramique, de César à Clovis, (Archéologie urbaine à Reims, 11), 2015, 350 p. -

C'est à partir de vingt-quatre sites comportant cent vingt-trois ensembles et totalisant 214 208 tessons, réduits à 19 257 individus au minimum, qu'une histoire de la céramique est restituée dans ce volume. Elle est déclinée en quatorze horizons, datés du milieu du Ier s. av. J.-C. à la fin du Ve s. ap. J.-C. Pour la raconter, nous avons privilégié l'image plus que le texte, afin de exposer à travers des planches et des graphiques les données qualitatives et quantitatives. Après une introduction où sont rappelés l'histoire des recherches et les préalables méthodologiques, le chapitre I correspond aux méta-données, présentant rapidement les contextes et les quantités de mobilier. Le chapitre II caractérise les quatorze horizons ; le texte souligne les faits marquant l'horizon, un graphique figure la représentation des catégories céramiques ; un tableau et des planches livrent les données de contextes de référence ; la totalité des données est accessible sur le web (http://abg.recherche.univ-lille3.fr). Dans le chapitre III, chaque catégorie est définie de manière spécifique. Plusieurs d'entre elles comportent la caractérisation de groupes de pâtes (CC, MO, TR/TN, BES, etc.), certaines des typologies originales (PTN, FRA/FRB, CC, RUA/RUB, etc.). Pour chacune est discutée au travers des horizons, l'évolution de son répertoire et de ses groupes de pâtes. Le chapitre IV est partagé en deux parties synthétiques, la première retrace le développement de l'approvisionnement en récipients de la ville. Les ateliers locaux restent prépondérants, car il s'agit d'une région potière importante, mais les ateliers périphériques fournissent un complément diversifié. La seconde partie analyse les fonctions des récipients et comment ceux-ci témoignent des habitudes alimentaires.