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Les résistances allemandes à Hitler, 2003, 463 p. -
La première résistance à Hitler est allemande. Elle prend des formes et des moyens divers dans toutes les couches de la société et tout au long de l'histoire du IIIe Reich. La résistance ouvrière poursuit son opposition contre le nazisme engagée sous Weimar, en dépit d'une désunion qui scellera son échec. Devenues illégales, ses organisations sont laminées et apporteront, dans l'exil, leur soutien à des groupes clandestins restés en Allemagne. La résistance religieuse tarde à se manifester, et la responsabilité de la hiérarchie demeure une question épineuse. Toutefois, l'Église (catholique et protestante) sera jusqu'à la fin du Reich un pôle actif de résistance. La résistance des élites traditionnelles, civiles et militaires, encore plus tardive (si l'on excepte le Cercle de Kreisau), fut considérée comme une « révolte de la conscience » de la part d'hommes qui avaient d'abord choisi de collaborer avec le régime. Le point d'orgue en demeure l'attentat manqué contre Hitler le 20 juillet 1944. La guerre accentuera le malaise des opposants de l'armée suscité par la fâcheuse impression de trahir la patrie. Elle créera également de nouvelles formes de résistance : résistance de la jeunesse (le groupe Rose blanche), renaissance d'une opposition de gauche (l'Orchestre rouge), collaboration avec les travailleurs étrangers dans les usines, résistance de déportés, résistance juive, etc. Cet ouvrage qui s'inscrit dans une nouvelle approche de l'Allemagne nazie raconte et analyse une page peu connue de l'histoire du IIIe Reich et démonte les mécanismes, notamment culturels et politiques, qui conduisirent des hommes et des femmes à payer parfois de leur vie leur refus de la barbarie.
Référence : 36178.
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23,33 €
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