- Search
- Advanced search
Les vivants et les morts, 2008. -
Rien ne détermine plus profondément une civilisation que la place qu'elle fait à la mort. Les Noirs du Brésil vénèrent et intègrent la mort : les rites consolateurs du Candomblé relient les vivants aux disparus. Notre société capitaliste marchande par contre refoule la mort et nie le statut des défunts. Dès lors, la mort surgit en névrose, en folie, l'homme, privé de finitude, cesse d'être le sujet actif de son histoire. Car c'est la mort qui permet la naissance, transforme la vie en histoire consciente, c'est la mort qui instaure la liberté. Libérer la mort et la réintégrer au devenir social, cette revendication commence à grandir, et fera plus que toute autre changer notre vie.
Référence : 35394.
French
9,10 €