La servitude volontaire, T. 2. L'origine de l'État, 2004, 144 p. -

Un peu partout dans le monde, des maîtres ont voulu que les meilleurs de leurs serviteurs ne leur survivent pas. Souvent, ce furent ces serviteurs eux-mêmes qui se portèrent volontaires pour suivre leur maître dans la mort, entendant ainsi témoigner du caractère extême de leur fidélité à son égard. Une fidélité jusque dans la mort, une mort inutile et parfois cruelle. Et l'on comprend que, pour un maître, avoir eu durant sa vie de tels homes à sa disposition, avoir bénéficié du support de tels fidèles, c'était déjà détenir un grand pouvoir. Un pouvoir dans lequel nous verrions volontiers l'origine de l'État.