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Epuisé
ÉPUISÉ - Religion et sépulture. L'Église, les vivants et les morts dans l'Antiquité tardive, (coll. Civilisations et sociétés, 115), 2003, 246 p. -
Dans la société gréco-romaine, sépulture et culte des morts relèvent de la famille et de la "religion privée". Quels changements l'arrivée du christianisme entraîne-t-elle ? Les travaux des médiévistes ont bien précisé les étapes de la mise en place du système de la paroisse et du cimetière jusqu'aux 11e-12e siècles. Mais l'Antiquité tardive n'est pas qu'une première étape sur la voie de ces transformations : contrairement à l'Église de la chrétienté médiévale, l'Église antique ne cherche pas à contrôler tous les aspects de la vie des chrétiens. Il n'est pas possible de tenir pour acquis que les chrétiens disposent de lieux de sépulture communautaires et exclusifs dès le 3e siècle. Ni le souci de la résurrection, ni le soin des pauvres ne viennent non plus justifier la création de tels lieux. Dans l'Antiquité tardive, c'est à la famille que l'Église laisse la charge de la sépulture et de la mémoire des morts.
Référence : 26998.
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