D'une "vieille technique" et de l'art du trait ou l'ombre portée de lumière, un des fondements de l'iconographie protohistorique. Le présumé dépôt de La Ferté-Alais, objets-signes protohistoriques, 2003, 46 p., dessins, schémas et photo. n.b., br. -

A partir de l'étude archéologique de 3 pendeloques triangulaires et d'une herminette du Bronze final III, découvertes à la Ferté-Alais (Essonne), il est proposé un mode de lecture iconologique des objets de l'Europe protohistorique. Cette étude s'appuie principalement sur la matérialisation et l'application au sol des axes solaires. La transposition de cette "vieille technique" sur différents objets et gravures rupestres des Ages des métaux va être l'élément unifiant qui en détermine la forme, le contenu et la fonction. Ce système de représentation phénoménale est constitué de figures géométriques qui font systématiquement référence aux positions solaires, et sont l'expression d'un rapport subtil Nature-Technique-Science-Art-Religion. L'imprégnation de ce système de pensée dans l'imagerie protohistorique témoigne d'une forte "présence culturelle" et fait resurgir une véritable mémoire du passé. Les représentations nous restituent des éléments d'un processus mental, qui ont généré d'importantes implications dans la vie quotidienne. Cette (re)découverte, qui ne se limite pas au strict cadre de l'archéologie, s'inscrit entièrement dans le renouvellement scientifique de l'anthropologie sociale.