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Alep, 2002, 319 p. -
Phénix comme Rome, ville éternelle bien avant Rome, Alep est avec Damas et d'autres villes de l'intérieur syrien, l'une des rares cités parmi les premières nées qui soit encore fourmillante de vie. Avant même les plus anciennes traces matérielles retrouvées dans la citadelle-acropole, qui remontent à la fin du second millénaire, Alep est connue et citée dans des textes, des tablettes en écriture cunéiforme d'Ebla ou de Mari, des hiéroglyphes d'Egypte, des inscriptions monumentales comme la stèle de Naram-Sin, au Louvre... L'agglomération de deux millions d'habitants, seconde ville de la Syrie actuelle, a-t-elle conservé quelque chose de vivant de son passé byzantin, romain, hellénistique, perse, hittite, araméen, akkadien ? Sans doute faut-il considérer comme meilleurs témoins de cette continuité les Alépins eux-mêmes, héritiers de cette mémoire. Car les vies les plus anciennes d'Alep n'ont presque rien laissé de visible... et l'image de la ville ne devient claire qu'au temps des croisades, il y a seulement huit siècles, où elle est reconstruite en bonne partie par son prince Nur al-Din. Presque tout ce qui est antérieur doit être suggéré : les vestiges accumulés pendant les millénaires constituent la matière du sous-sol sur des dizaines de mètres d'épaisseur...
Référence : 26501.
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